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Newsletter juin 2017

4e NUMÉRO :

CTP prépare son show

La semaine de l’emploi du 3 au 13 Octobre 2017 est un grand moment où les femmes et les hommes à la recherche d’une nouvelle vie professionnelle rencontrent les agences pour l’emploi, pôle emploi, APEC,CREPI… les sociétés d’intérim, les entreprises…

CTP prépare activement sa participation : faire découvrir et faire connaître la solution innovante et enrichissante du travail en temps partagé et vous donne rendez-vous à deux soirées les 9 et 13 octobre.

Non, ce ne sera pas un énième débat conférence mais plutôt un moment festif où tous les avantages du temps partagé vous seront présentés de manière originale.

Merci de réserver d’ores et déjà votre soirée avant de recevoir toutes les informations nécessaires pour y assister.

TÉMOIGNAGE

Une expérience réussie de temps partagé chez un spécialiste des automatismes industriels :

Experte reconnue depuis 1984 des automatismes industriels et de traitement des eaux, mais aussi de la robotique industrielle, ACEA Automatisme jouit d’une solide réputation dans la région Rhône-Alpes.

ACEA Automatisme rue Marcel Dassault – 42500 Le Chambon-Feugerolles – www.acea.fr

Dans tout domaine industriel ses prestations couvrent l’étude, la conception,  la réalisation, l’installation et la mise en production de cellules robotisées, la modification et l’optimisation de cellules robotisées existantes et les automatismes périphériques aux robots.

ACEA Automatisme assure plus spécifiquement l’étude et la conception de tous les automatismes de traitement des eaux nécessaires au bon fonctionnement des stations d’épuration, des stations de potabilisation, des stations de pompage ou encore des stations de traitement des effluents industriels.

David BRUEYRE, gérant d’ACEA, a recruté en 2009 Michèle ELSEN, membre de CTP, comme assistante de direction. Elle assure cette fonction à raison de 8 heures par semaine, volume de temps correspondant aux besoins de l’entreprise.

  • J’avais besoin d’une assistante mais le volume de travail étant très restreint et je ne savais pas comment y répondre.
  • Ma décision d’embauche a été prise sur le principe du temps partagé et sur son expérience antérieure d’expert SAP chez Valourec.
  • Nous avions un expert-comptable que nous avons toujours mais elle nous a apporté son expertise de gestion et elle a automatisé et rendu efficientes de nombreuses tâches administratives.
  •  Je trouve un grand intérêt par ailleurs dans cette formule, le salarié a ainsi une certaine forme de liberté d’expression parce qu’il n’est pas sous la contrainte de raisons purement financières. Cela lui permet de s’exprimer de manière très ouverte vis-à-vis de moi et une relation de confiance s’est établie. Son âge et son expérience lui permettent de porter un regard critique avec intelligence lorsque c’est nécessaire et je trouve cela très intéressant.
  • Cette forme de travail en temps partagé et la relation qui s’établit permet une confiance réciproque, il lui arrive parfois de venir me voir en me disant « Je me suis trompée… » dans une relation de franchise totale et j’ai ainsi trouvé une réponse parfaite à mon besoin de confiance absolue dans les tableaux de bord qu’elle me fournit et qui constituent mon outil de gestion principal.

LOIRE TEMPS PARTAGÉ

« Nos adhérents retrouvent du travail en six à huit mois »
article paru dans Le Progrès le 6 mai 2017

« Travailler en temps partagé, c’est assurer son indépendance vis-à-vis du CDI ».

L’association Compétences en Temps Partagé Loire propose aux cadres une démarche doublement originale. D’abord grâce à une recherche d’emplois dynamique, au contact direct des entreprises. Ensuite par la création d’un lien différent avec l’employeur.

Qu’est-ce que le travail en temps partagé ?

« C’est une organisation méconnue par les entreprises. Il s’agit pourtant d’une opportunité qui fonctionne de façon très souple : l’entreprise peut profiter d’une compétence pointue, à un prix très compétitif. Le temps partagé, c’est en quelque sorte un minicontrat entre un expert et l’entreprise. »

Quel est l’avantage pour l’employeur ?

« Les entreprises ont des besoins cachés, qu’elles ne savent ou ne veulent pas exprimer. Par exemple, personne ne parle anglais donc la société ne va pas à l’international. Nous sommes là pour apporter une compétence particulière, à un moment donné, pour une durée très courte. L’intervenant n’est pas intégré dans l’effectif de l’entreprise. Ce n’est pas une embauche, c’est une mission. »

Et pour l’adhérent de CTP ?

« C’est une possibilité de construire sa vie différemment, en mettant en valeur ses compétences. Travailler en temps partagé, c’est assurer sa liberté, son indépendance vis-à-vis du CDI. C’est une démarche entrepreunariale. On n’est plus dans un lien de subordination vis-à-vis de l’employeur, mais dans un rapport d’égal à égal. »

Quels sont les domaines de compétences de vos adhérents ?

« Ils sont très vastes, de l’informatique au commercial en passant par le conseil juridique et financier, l’organisation industrielle. Les seuls métiers dans lesquels nous rencontrons des difficultés à trouver des adhérents sont la pharmacie, la médecine et le secteur du bâtiment. »

Quels sont les besoins exprimés par les entreprises de la Loire ?

« Ils sont très variables. Il existe cependant un dénominateur commun : la plupart des entreprises ligériennes étant des PME, leurs dirigeants sont souvent des gens très seuls, qui ont besoin de construire ou conforter leur réseau professionnel. Nous pouvons leur apporter beaucoup ! »

En combien de temps vos adhérents retrouvent-ils du travail ?

« En moyenne, entre six et huit mois. »

Recueilli par Marie Perrin auprès de Xavier Dalmas, président de CTP Loire
Retrouver l’article en pdf

AILLEURS SUR LE WEB

Freelance, une valeur ajoutée pour l’entreprise ?

L’augmentation rapide du nombre de freelances, l’essor de la pluriactivité et du travail indépendant ont changé les modes de travail aussi bien pour les travailleurs que pour les entreprises. Si le travail en freelance donne la possibilité à chacun de se forger un avenir professionnel en lien avec ses aspirations, l’essor de ce mode de travail invite à repenser les relations entre les entreprises et leurs forces de travail, qui ne sont plus uniquement salariées. Compte rendu de la table ronde « Us & them » organisée le 16 mars 2017 à l’occasion de la Freelance Fair.

Pour Camille Muller et Fabien Grenet, cofondateurs de There is no spoon, ce nouvel équilibre est à construire et ils invitent les intervenants à réfléchir sur des éléments de réponse aux trois interrogations suivantes : la valeur ajoutée pour l’entreprise de travailler avec des freelances, les difficultés vécues par les deux parties ainsi que les moyens permettant de fluidifier les collaborations.

Les freelances, une vraie richesse pour l’entreprise

Assanatou Bouaré, chargée de partenariat, de l’économie collaborative et des pratiques émergentes à la MAIF, témoigne des multiples partenariats de la MAIF avec des freelances. Pour elle, les freelances sont de vraies richesses pour l’entreprise. Ils renforcent ses rangs quand il y a un manque de main d’œuvre sur certains savoirs-faire ou sur des nouveaux métiers absents dans l’entreprise. Les freelances ont une influence positive sur l’entreprise car ils ont une vision, une ouverture d’esprit et une façon d’être qui leur sont propres et qui nourrissent les pratiques managériales de l’entreprise.

Quentin Debavelaere, COO d’Hopwork, compare l’influence des freelances dans l’entreprise au travail des abeilles : ils assurent la pollinisation de l’innovation. Pour lui, les freelances permettent à l’entreprise d’être plus agile et d’acquérir des connaissances et des savoirs-faire dont elles ont besoin à un instant T. C’est aussi un atout en termes de rapidité : recruter un collaborateur en CDI se fait en moyenne en quatre mois, alors qu’un freelance est disponible en moins d’une semaine.

Julie Chanal, responsable des projets Web de Paris Numérique à la Mairie de Paris, témoigne quant à elle d’un transfert de compétences entre les freelances et ceux qui travaillent à la Marie de Paris. L’organisation des bureaux en open-space participe de cela et ceux qui collaborent apprennent les uns des autres.

Pascal Semy, fondateur de Manager de Talents, note que les mutations en entreprise ont débuté dès la création du statut d’auto-entrepreneur. Comme Quentin Debavelaere, il donne la souplesse et l’agilité comme étant les deux principaux atouts de la collaboration avec des freelances.

Frédéric Assémat, co-fondateur de Gentle, ajoute que pour les start-up, travailler avec des freelances est une question de survie, surtout au démarrage. Les freelances sont pour lui « de véritables collègues », ils sont intégrés au projet. Les freelances viennent souvent combler un manque et ça lui donne une force dans l’entreprise. Chez Gentle, les freelances ont presque autant de poids que les fondateurs.

Pour la MAIF, cette observation n’est pas tout à fait vraie car le siège social étant à Niort, les freelances ne travaillent pas nécessairement dans les locaux, et il est donc plus difficile de les considérer comme des collègues. En revanche, elle souligne un nouvel atout : ils ont une liberté d’esprit et de parole que n’ont pas toujours les salariés. C’est précieux pour l’entreprise qui a parfois besoin d’entendre les critiques (positives comme négatives) pour pouvoir évoluer.

Pascal Semy ajoute sur ce point que les freelances sont mobiles et adaptables : « c’est dans leur ADN ». C’est une force, notamment car ils peuvent s’éloigner des métropoles pour exercer leur activité. Ce nomadisme donne du sens à ce qu’ils font.

Relations entreprises/freelances, des adaptations nécessaires

Julie Chanal a ensuite ouvert le débat sur les difficultés à travailler avec des freelances. La plus grande difficulté à la Mairie de Paris tient essentiellement dans la prise de contact avec le freelance : ce dernier doit répondre à un appel d’offre public, ce qui est parfois long et contraignant. Pour répondre à cette contrainte et s’ouvrir plus aux indépendants, la Mairie de Paris aide les freelances à répondre aux appels d’offre.

La question du délai de paiement est ensuite soulevée. Pour Frédéric Assémat, il lui est impensable de faire appel à un freelance si la start-up n’a pas les moyens de le payer. La MAIF a quant à elle instauré un système d’acompte. Mais pour Assanatou Bouaré, la plus grande complexité se trouve dans la gestion du planning. Pour répondre à cela, il faut, selon elle, qu’il y ait la plus grande transparence et la plus grande honnêteté entre les co-contractants. La clé pour que les deux parties puissent respecter leurs délais réside dans une bonne communication et l’anticipation (ce qui passe aussi par une excellente compréhension des contraintes de chacun).

Sur la question des prix, les intervenants s’accordent à dire qu’il faut là aussi faire preuve d’honnêteté : le freelance ne peut pas surévaluer sa prestation de service mais les entreprises ne peuvent pas non plus sous-évaluer le travail des freelances en se basant simplement sur le fait qu’ils sont freelances. Pour éviter ces dérives, la Mairie de Paris a mis en place un système de grille de tarifs.

Pour conclure, Pascal Semy souligne que la relation entreprise/freelance est avant tout une relation humaine et donc, il faut aussi savoir s’adapter.

Avec le développement de nouvelles économies certains métiers se développent. Parmi eux, le manager de transition. Eric Magnaudet, manager de transition depuis une quinzaine d’années, fait le point en cinq questions pour comprendre quel est l’impact de cette profession encore peu connue mais en pleine croissance car adaptée aux besoins actuels des entreprises.

Avec le développement de nouvelles économies certains métiers se développent. Parmi eux, le manager de transition. Il n’est ni un intérimaire, ni un consultant. Il n’est pas non plus le résultat de l' »uberisation » des postes de cadres supérieur ou dirigeants. Il répond avant tout aux enjeux de plus en plus complexes des entreprises.

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